LA RIZICULTURE A MADAGASCAR

 CULTURE TRADITIONNELLE

    
A Madagascar, la riziculture est pratiquée sur toute l’île à l’exception de l’extrême Sud où le climat aride 
ne le permet pas. Toutefois la riziculture n’occupe que 45% des surfaces cultivées.
Selon l’organisation des nations unis pour l’alimentation et l’agriculture, Madagascar est le deuxième 
plus grand consommateur du riz dans le monde. Néanmoins, à Madagascar la production de riz 
n’arrive pas à répondre à la demande locale.




Chaque pays a sa propre manière de cultiver du riz mais, nous me focaliser dans la culture
 traditionnelle du riz à Madagascar. Voici les étapes à suivre :


·         Préparation du « taninkètsa » :
Le « taninkètsa » est une petite rizière destinée à la culture des jeunes plants de riz. Tout d’abord, on
 le vide de son eau, puis on arrache les mauvaises herbes qui y ont poussé. Cela étant fait, on verse 
de l’engrais dans le « taninkètsa ». Deux jours après, on l’irrigue et on le laboure soit à l’aide de zébus 
soit à l’aide de pèles.







Après cela, les riziculteurs vont installer des canaux d’irrigation afin de maîtriser l’hauteur de l’eau
 qui doit être à environ dix centimètre de profondeur. Quelques temps après, les cultivateurs vont 
semer les paddy (nom donné au riz avec son enveloppe) et les laisser pousser. Durant ce temps ils 
vont préparer la rizière ou le « tanimbary » afin de pouvoir y planter les jeunes pousses.




      Préparation du « tanimbary » :
Tout d’abord, on enlève les mauvaises herbes, puis on vide la rizière de son eau, cela se fait vers 
le mois de septembre. Après, on verse du fumier sur le terrain et par la suite on peut le labourer. 
Cela étant fait on irrigue la rizière.
Enfin, on procède aux repiquages ou « manetsa » en Malgache, qui consiste à transférer les jeunes 
pousses de riz depuis le « taninkètsa » à la rizière.
Si le tallage est abondant, les riziculteurs repiquent deux brins tous les 15 ou 20 centimètres ; en 
revanche, si le tallage est faible, il est possible de repiquer jusqu’à 10 brins ensemble tous les 10 ou 
12 centimètres.

·      






Une fois le riz bien jaune, on passe à la moisson. Elle consiste à couper le riz de la rizière pour
 pouvoir les transporter vers le « famoloana » pour le battage. Les paddy une fois obtenus vont-être 
séchée au soleil sur une grande natte dans une cour ou encore sur les routes goudronnées.




La moisson





le famoloana


 
le riz séché au soleil

Une fois séché après quelques jours, le pilage est la dernière étape afin d’obtenir le riz que l’on trouve
 sur tout le marchéet dans touts les épiceries À Madagascar il y a deux types de riz (vary), qui sont:
-le « vary aloha » ou « vary asara » ou encore « vary ririnina » qui se récolte entre janvier et mars et 
constitue 12% de la production rizicole.
-le « vary jeby » que l’on trouve dans la région de Marovoay, qui se récolte de juillet et septembre. Il 
représente 67% de la production rizicole.




-le « vary vakiambiaty » que l’on trouve dans la région d’Alaotra, qui se récolte entre le mois d’avril et
 le mois de juin. Cela représente 91% de l’ensemble de la production de la région.
Il est à savoir que la région de Marovoay et d’Alaotra sont les greniers à riz de Madagascar.



                                                                       -RAFALIMANANA Larissa
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